Ne guérit-on pas de la guerre qu'en rétablissant la puissance des peuples à juger de leurs conditions de vie propres aussi bien que des conditions de vie des autres peuples ? Qu'en jugeant la paix qu'ils se partagent ainsi. Ne guérit-on pas de la folie politique en s'apercevant qu'il n'y a précisément pas à en guérir pour la bonne raison que la facilité de juger des individus eux-mêmes ne saurait s'exercer qu'en commun ? Telles sont les questions que n'hésitent pas à aborder les auteurs de cet ouvrage.